Parmi toutes les
institutions léguées par l'Histoire à la France, l'Académie
française parut longtemps inaccessible à la corruption du temps.
Les années ont eu raison de cette illusion. Le peu de crédibilité
que conservait l'Académie s'est évanoui en 2003 quand le plumitif
crypto-érotique et mythomane Valéry Giscard y pénétrait. Suprême
insulte : c'est le siège de Charles Maurras que l'européiste a
usurpé. C'est sous son parrainage que Simone Veil imposa à la
France l'avortement généralisé, cet indicible crime contre
l'Humanité, et, singulièrement, contre notre peuple.
Simone Jacob-Veil n'est
pas la brillante philosophe qu'était son homonyme et moins encore un
écrivain. Elle n'est pas plus femme de science qu'historienne. Il
est de coutume de nommer à l'Académie des grands hommes d'État
mais la carrière de Simone Veil la place bien loin des Lyautey,
Colbert ou Pétain. Quelles raisons ont alors pu pousser les indignes
successeurs de Corneille, Fénélon, Royer-Collard et Chateaubriand à
choisir pour comparse cette politicienne ?
Autre tradition,
l'Académie a longtemps accueilli en son sein de hauts dignitaires
religieux. Serait-ce donc à son rôle de grande prêtresse de la
"Shoah" que Veil doit son élection ? Voilà qui
explique que sa réception ait été marquée par un acte militant
particulièrement déplacé : la gravure, sur la solennelle épée,
d'un numéro de tatouage d'entrée à Auschwitz. De quoi se souvenir
d'un étonnant miracle : le Centre de documentation juive
contemporaine, Serge Klarsfeld et les autorités d'Auschwitz ont
comptabilisé des lustres durant Simone Veil comme gazée dès son
entrée en camp. Avortement, tatouage, européisme : ces
préoccupations semblent bien éloignées de la France et de sa
langue. Mais il faut aussi que les mots aussi soient falsifiés et
déformés pour s'accorder aux vérités officielles historiques et
politiques du temps.
Fervente partisane de
« l'immigration-invasion » (comme l'appelait Giscard),
c'est Veil que Sarközy a désigné pour définir de « nouveaux
principes fondamentaux nécessaires à notre temps » devant
figurer dans le préambule de la Constitution de la République.
Premier de ces « principes » ? La « diversité »,
cet autre nom de la criminelle politique de remplacement ethnique du
peuple français. Avait-elle un autre but encore que la disparition
de la France quand, violant son devoir de réserve, elle appela
publiquement à voter en faveur de la Constitution "européenne"
?
Doublement immortelle,
Veil aura eu plus de chance que six millions d'enfants assassinés,
réellement, eux, dans le ventre de leurs mères. Ces fils qui
manquent tant à notre patrie que cette européiste apatride
s'acharne à démanteler. A nous, survivants de ces massacres de nous
souvenir et de combattre avec une rage décuplée.
A l'Académie, c'est,
elle, le siège du grand Racine qu'elle profane. L'auteur d'Athalie
qui écrivait, à propos de la mort de la vieille femme meurtrière
qui avait conduit tout un peuple à embrasser une fausse religion :
« Par cette fin cruelle et due à ses forfaits,
Apprenez roi des juifs et n’oubliez jamais,
Que les rois, dans le ciel, ont un juge sévère,
L’innocent un vengeur et l’orphelin un père »
Erwin Vétois.
(Article publié dans Droite Ligne, n° 3, mai 2010, p. 6)
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