vendredi 20 avril 2012

En ligne de mire : Simone Veil ou le déshonneur de l'Académie française


            Parmi toutes les institutions léguées par l'Histoire à la France, l'Académie française parut longtemps inaccessible à la corruption du temps. Les années ont eu raison de cette illusion. Le peu de crédibilité que conservait l'Académie s'est évanoui en 2003 quand le plumitif crypto-érotique et mythomane Valéry Giscard y pénétrait. Suprême insulte : c'est le siège de Charles Maurras que l'européiste a usurpé. C'est sous son parrainage que Simone Veil imposa à la France l'avortement généralisé, cet indicible crime contre l'Humanité, et, singulièrement, contre notre peuple.
            Simone Jacob-Veil n'est pas la brillante philosophe qu'était son homonyme et moins encore un écrivain. Elle n'est pas plus femme de science qu'historienne. Il est de coutume de nommer à l'Académie des grands hommes d'État mais la carrière de Simone Veil la place bien loin des Lyautey, Colbert ou Pétain. Quelles raisons ont alors pu pousser les indignes successeurs de Corneille, Fénélon, Royer-Collard et Chateaubriand à choisir pour comparse cette politicienne ?
            Autre tradition, l'Académie a longtemps accueilli en son sein de hauts dignitaires religieux. Serait-ce donc à son rôle de grande prêtresse de la "Shoah" que Veil doit son élection ? Voilà qui explique que sa réception ait été marquée par un acte militant particulièrement déplacé : la gravure, sur la solennelle épée, d'un numéro de tatouage d'entrée à Auschwitz. De quoi se souvenir d'un étonnant miracle : le Centre de documentation juive contemporaine, Serge Klarsfeld et les autorités d'Auschwitz ont comptabilisé des lustres durant Simone Veil comme gazée dès son entrée en camp. Avortement, tatouage, européisme : ces préoccupations semblent bien éloignées de la France et de sa langue. Mais il faut aussi que les mots aussi soient falsifiés et déformés pour s'accorder aux vérités officielles historiques et politiques du temps.
            Fervente partisane de « l'immigration-invasion » (comme l'appelait Giscard), c'est Veil que Sarközy a désigné pour définir de « nouveaux principes fondamentaux nécessaires à notre temps » devant figurer dans le préambule de la Constitution de la République. Premier de ces « principes » ? La « diversité », cet autre nom de la criminelle politique de remplacement ethnique du peuple français. Avait-elle un autre but encore que la disparition de la France quand, violant son devoir de réserve, elle appela publiquement à voter en faveur de la Constitution "européenne" ?

            Doublement immortelle, Veil aura eu plus de chance que six millions d'enfants assassinés, réellement, eux, dans le ventre de leurs mères. Ces fils qui manquent tant à notre patrie que cette européiste apatride s'acharne à démanteler. A nous, survivants de ces massacres de nous souvenir et de combattre avec une rage décuplée.
            A l'Académie, c'est, elle, le siège du grand Racine qu'elle profane. L'auteur d'Athalie qui écrivait, à propos de la mort de la vieille femme meurtrière qui avait conduit tout un peuple à embrasser une fausse religion :

« Par cette fin cruelle et due à ses forfaits,
Apprenez roi des juifs et n’oubliez jamais,
Que les rois, dans le ciel, ont un juge sévère,
L’innocent un vengeur et l’orphelin un père
 »

Erwin Vétois.

(Article publié dans Droite Ligne, n° 3, mai 2010, p. 6)

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