vendredi 20 avril 2012

Immigration-colonisation : En avant pour la Reconquista

         L’immigration massive et incontrôlée, imposée contre l’avis et les intérêts du peuple français, cause dans notre pays d’innombrables et terribles problèmes. Les préjudices créés touchent tous les domaines de la société, qu’il s’agisse d’économie, de sécurité, d’éducation ou de santé. C’est une nécessité impérative que de le dénoncer et de le rappeler sans cesse.




         Il ne faut pourtant pas être dupe : les raisons conjoncturelles ne comptent pour rien devant notre droit imprescriptible et notre volonté de vivre en tant que Français et poursuivre l’œuvre de nos pères. Peu importe en réalité le coût réel des politiques migratoires : dénoncer l’immigration serait une mission tout aussi  importante si l’immigration rapportait de l’argent à la France et si les banlieues ne s’embrasaient pas régulièrement. C’est l’essence de notre peuple qui est directement menacée, notre existence en tant que Français et Européens. Le refus de l’immigration, la nécessité d’inverser rapidement et massivement les flux migratoires s’imposent à tous ceux qui refusent la destruction de notre identité.

          Depuis plusieurs décennies, les hommes éclairés mettent en garde les Français contre les conséquences terribles de l’« immigration-invasion » qui s’abat sur la France. C’est Valéry Giscard qui liait ainsi immigration et invasion, pleinement conscient du problème comme la plupart des hommes politiques, mais bien trop lâches, compromis ou vendus à des intérêts contraire à la nation pour s’y opposer. Malgré une incessante propagande, nos compatriotes ouvrent pourtant les yeux et l’immigration est devenu un sujet de premier plan. C’est une chance qu’il faut saisir pour enfoncer encore le clou, faire progresser nos idées et dénoncer le système, et surtout pas à l’inverse en réduire l’impact ou, pire encore, faire cause commune avec  les partisans du système.
          Le choix des mots, des sujets est primordial. Abandonner le combat contre l’immigration pour la lutte contre l’islam, puis abandonner la lutte contre l’islam pour la dénonciation du seul port de la burqa, revient à accepter un islam laïcisé, avalisé par le système, c’est admettre, surtout, la présence de millions d’immigrés non musulmans. Chacune de ces reculades est une tragique erreur. Il ne faut se tromper ni de constat, ni de combat : ceux qui feignent de dénoncer l’islam sous couvert de défendre la République, sont entièrement solidaires du système qui nous a imposé cette situation, a voulu nous faire taire quand nous la dénoncions et tente aujourd’hui  d’instrumentaliser la juste colère des Français.
          Le cas de Michèle Tribalat est éclairant. En 1999, elle publiait De l’immigration à l’assimilation : enquête sur les populations d’origine étrangère en France. L’éditeur ne craignait pas de prétendre que l’une des deux grandes conclusions de ce livre était que « le processus d’assimilation continue à fonctionner, de façon beaucoup plus positive qu’on ne le croit souvent ». L’année précédente, elle commettait avec l’inénarrable Pierre-André Taguieff un autre livre au titre explicite : Face au Front national : arguments pour une contre-offensive. Militante anti-nationale engagée, elle ne craignait pas, payée par nos impôts et membre d’un institut national officiel d’attaquer ouvertement un parti légal représentant des millions de Français.
          Ces précédents n’empêchent pas qu’aujourd’hui jusque dans le camp national, certains louent les travaux de cette chercheuse, militante antinationale acharnée reconvertie dans le seul anti-islamisme. Cette position nouvelle n’est en réalité qu’un prétexte pour défendre et perpétuer le système coupable et justifier tous ses débordements, depuis les pires revendications de déviants sexuels, à l’opposé de nos valeurs. Il faut encore citer Caroline Fourest, autre héroïne du combat contre l’islam. Après avoir publié de nombreux ouvrages exclusivement dirigés contre le Front national et la chrétienté (livres dans lesquels elle dressait notamment de longues listes de noms ou d’entreprises coupables de soutenir le FN ou d’être trop catholiques), c’est par le biais de la lutte contre l’islam qu’elle poursuit son œuvre de propagande contre la société, que ce soit par  son homosexualité militante et ses attaques contre la vie.
          Ces positions doivent être fermement combattues, car dénoncer l’islamisme et favoriser sur notre sol l’avortement, l’homosexualité, l’individualisme et la laïcité est un non-sens et ces positions sont incompatibles avec les nôtres. Non seulement ces attaques ne nous profitent en rien si le système s’en saisi, mais elles nous affaiblissent propageant les discours ennemis.

          Chacun de nous fait l’amère expérience de 40 ans de politique migratoire en France. De Nantes à Nice, de Perpignan à Lille, nos rues sont défigurées par les tags et les "kébabs", les promenades en famille rendues impossible par l’insolence des racailles, les regards qui précèdent les insultes et finissent si souvent en agression raciste contre les Blancs. Jean-Marie Le Pen avait raison quand il disait : « nous ne devons pas en vouloir aux immigrés, même clandestins, il n’y a qu’une seule catégorie de coupables : Les politiciens de gauche et de droite qui, depuis 30 ans, ont toléré ou encouragé la folle politique d’immigration de masse qui menace la France de submersion ». Ce sont pourtant ceux-là que les Français affrontent chaque jour, ces millions de personnes que leur masse même rend impossible à intégrer, même si certains en ont la volonté. L’immigration sera une chance pour la France si son poids devait faire vaciller le système.
          Refuser l’immigration massive actuelle, c’est en dénoncer les véritables responsables, c’est refuser la présence sur notre sol de toutes les communautés qui refusent de s’assimiler, dont les intérêts, la culture et les mœurs sont contraires aux nôtres. Ce combat, celui contre le nomadisme des peuples sans terres, de ces Jacques Attali qui rêvent d’abolition des frontières et ne parlent que de citoyens du monde, d’un monde recréé pour satisfaire leurs seuls intérêts, c’est le nôtre. Celui d’une France enracinée, qui préfère élever ses enfants que d’importer des travailleurs immigrés, qui compte sur elle pour se bâtir, qui est fière de son histoire, qui attaque les vrais coupables plutôt que de culpabiliser les peuples innocents.
          Aucun peuple ne vit s’il n’est porté par une unité ethnique, culturelle, fier de son histoire et confiant en sa destinée et c’est un mensonge de prétendre que l’immigration est nécessaire. Les exemples sont nombreux qui montrent au contraire que l’immigration massive d’un territoire sonne souvent le glas des civilisations. L’immigration n’est pas nécessaire,  elle est une possibilité. Elle n’est une obligation que quand les peuples ont cessé d’être libres ou, définitivement, quand ils ont cessé d’être.

Erwin Vétois.

(Texte publié dans le mensuel Droite Ligne, n° 4, juin 2010).

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